Peuple palestinien. Vous avez dit peuple ?

Par Bismi.net

Un peuple, tous les dictionnaires vous le diront, c’est un groupe ethnique, un ensemble de gens qui ont en commun un lien majeur. Leur religion par exemple, ou leur langue, ou n’importe quel autre trait qui leur permet de trouver entre eux un lien commun, un élément majeur qui les unit. Mais d’abord et avant tout, ce sont des gens qui ont entre eux une culture commune.

La population française, comme beaucoup d’autres, est le fruit d’un amalgame d’individus d’origines diverses qui se sont retrouvés au même endroit à un moment donné. Sur dix français présents sur le territoire national en 1980, donc avant les grandes vagues d’immigration de ces dernières décennies, plus de sept n’avaient pas leurs grands parents présents en France en 1914.

Ils étaient en Italie, en Pologne, en Hongrie, dans d’autres pays d’Europe. Aujourd’hui, après les vagues d’immigration principalement d’origine africaine, cette proportion doit atteindre, voire dépasser huit sur dix. Ce qui, jusqu’à une période relativement récente, était loin de présenter un problème puisque tous les émigrés avaient la volonté réelle de s’assimiler à la population de leur pays d’adoption.

C’est ainsi que se sont constitués la majeure partie des peuples de la planète. Grâce à la volonté de chaque individu, quel que soit son groupe ethnique d’origine, de se plier à la volonté commune unique de former un peuple, sur un sol commun, avec des lois communes, une morale commune, et dans le but commun de l’épanouissement de la société au bénéfice de toutes ses composantes. En veillant soigneusement à ce que chacun des individus composant cette communauté ait la possibilité de garder ses particularités et sa culture propre, et qu’il garde en permanence à l’esprit que l’appartenance à la nation est plus forte que l’appartenance à un groupe ethnique déterminé.

L’on pourrait sans doute légitimement se poser des questions quant à ce qu’il en est aujourd’hui des vagues actuelles d’émigrations en Europe, du moins de certaines de ces vagues, mais cela est un autre problème. À l’aune de ces caractéristiques qu’en est-il de la société palestinienne, ou du moins du groupe ethnique qui se définit politiquement comme tel ?

D’abord, il convient d’établir ce que signifie le terme  » palestinien  » ? Il devrait signifier : qui est de Palestine. Soit. Mais alors qu’est la Palestine ? L’on sait que le terme  » Palestine  » est issu d’une déformation du terme  » Philistin  » qui caractérisait un peuple vivant aux temps bibliques sur une mince bande côtière qui était située un peu au dessus de la bande de Gaza actuelle. Et pas plus grande. Contrairement à une croyance couramment admise, il s’agit là d’un terme qui, dans son acception actuelle, ne date que de la fin du XIXème siècle. Dans les documents historiques, le terme de Palestine n’a été employé qu’une seule fois avant le XIXème siècle, dans un seul et unique texte. Seulement, ce texte date de plusieurs siècles avant l’ère commune, avant l’ère chrétienne, et il énumérait les possessions syriennes. La Syria Palestine y figurait avant la Syria Lebanon, le Liban actuel, et après l’énumération des autres conquêtes syriennes. Le terme a été repris par les allemands au XIXème siècle dans le cadre de la croisade anti-juive que livrait la chrétienté allemande.

Sans que sa responsabilité personnelle ne soit à mettre directement en cause. Elle ne faisait qu’appliquer à la lettre dans sa croisade antisémite non seulement l’esprit mais la lettre de toutes les bulles pontificales qui ont, au cours des siècles, dressé les chrétiens allemands, et les autres, contre la spécificité juive. La Palestine, au sens où ce terme est utilisé actuellement, n’a jamais existé. C’est une construction virtuelle issue du partage, après 1918, des dépouilles des empires allemands et turcs entre les puissances victorieuses.

Il fallait désigner la partie du Moyen Orient que l’on confiait à l’administration de la Grande Bretagne, et faute de mieux le terme de Palestine a été retenu, celui de Terre Sainte ayant, avec raison, été récusée dans ce cadre. Et cela, après la remise d’une partie du territoire de la région, territoire que l’on a baptisé la Transjordanie, puis la Jordanie avec quelques détails, à l’une à l’une des dynasties bourgeoises locales. Les protestations indignées n’y peuvent rien changer. C’est de l’Histoire.

Qu’en était-il alors des habitants de ce territoire confié à l’administration britannique sous le nom de Palestine ? La question est d’importance puisqu’il s’agit en fait de ce que l’on nomme aujourd’hui le  » peuple palestinien  » objet de ce message. Ce qui n’est qu’une façon de parler, la plus grande partie des palestiniens actuels n’étant pas originaires de ce territoire. Ce n’est pas un hasard si Arafat est né en Égypte, pas en Palestine. Il est né au Caire le 29 août 1929, le jour où une partie des habitants arabes de la région, manipulés par les ancêtres d’alors des  » islamistes  » d’aujourd’hui massacraient les populations juives de Hébron et de Safed, ainsi que des autres communautés juives des mêmes secteurs.

En 1929, les arabes de ces régions se livraient aux mêmes pogroms que les cosaques du tsar de Russie quinze ans avant, ou que les régimes fascistes d’Europe Centrale jusqu’en 1945. Ou parfois plus tard. D’ailleurs jusqu’à sa mort Arafat a conservé son accent égyptien, et les tentatives ultérieures destinées à lui trouver des ascendants en territoire palestinien ne sont pas plus sérieuses, historiquement et sur le plan des archives, que les bobards sur les causes de sa mort.

Le conflit dans cette région ne date pas d’hier. Et les élucubrations sur les réalités touchant à cette région du monde, et touchant au peuple palestinien non plus.

1 comment for “Peuple palestinien. Vous avez dit peuple ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *