Notre rédaction est composée d’un panel très variés de rédacteurs à travers le monde. Des réfugiés politiques, des intellectuels (scientifiques, philosophes et historiens) et des contestataires de tout bord se sont réunis pour fournir une information juste et impartiale. Notre devise: L’objectivité comme méthode.
Nous ne prétendons guère être de purs esprits désincarnés ayant un accès immédiat au vrai; notre objectivité n’est pas une donnée, elle est un horizon, un projet, sans cesse remanié par un travail d’objectivation, de réflexion sur le langage et le métalangage, là ou se nichent sans en avoir l’air des jugements de valeurs, des partis pris a priori, des présupposés axiologiques forts. En effet, la véritable objectivité n’est en rien une dialectique où l’on se refuse à prendre parti, un règne de la réponse de normand; l’objectivité consiste à suspendre son jugement et à ne le rendre qu’une fois le travail d’information, de réflexion, de mise à jour de la mauvaise foi ou de la manipulation parfois inconsciente des médias qui polluent et influencent notre esprit en faveur d’un parti ou de l’autre, est fait.
Nous avons pleinement conscience des passions irrationnelles que cristallisent les problèmes géopolitiques, historiques et sociaux qui nous intéressent ainsi que de la difficulté à faire penser par eux même les gens en leur soumettant des données fiables, en déconstruisant les propos qui se prétendent objectifs alors qu’ils mêlent habilement persuasion, pathos et ressorts affectifs.
Nos conceptions philosophiques diffèrent sur beaucoup de points, mais ce qui fait notre union, c’est la conviction profonde que les individus sont capables de penser par eux mêmes sans qu’on leur fasse ingurgiter du prêt à penser, des distinctions manichéennes entre les méchants et les gentils, ces catégories abêtissantes qui masquent la complexité du réel.
Enfin, corrélat de la prise de position précédente, nous pensons que les individus sont capables de penser autre chose que ce que leur catégorie socio-culturelle, leur religion ou leur nationalité leur dit de penser, que la pensée peut être désintéressée, universelle. C’est peut être un pari risqué, que les médias ne font guère, préférant tabler sur un pessimisme fondamental au sujet des humains.
Il faut d’abord se déprendre de ses habitudes, de ses croyances superficielles et de ses préjugés. Dans ce combat, un arbitre: les faits. C’est pourquoi toute précision historique, toute information avérée ou correction sont le bienvenue.
Bonne lecture, bonne réflexion et bon chemin intellectuel.
La rédaction