Alors qu’Israël est menacé actuellement de poursuites pour les pertes civiles causées à Gaza lors de la récente opération Plomb Durci, un tribunal espagnol compte intenter un procès à l’ancien ministre de la Défense, Binyamin Ben Eliézer (travailliste), actuellement ministre des Infrastructures nationales, à l’ancien chef d’état-major Dan Haloutz, et à cinq officiers supérieurs de Tsahal.
Ce tribunal a en effet décidé de prendre en considération une requête présentée par le “Centre palestinien des Droits de l’Homme”, réclamant qu’une instruction soit ouverte contre les Israéliens, pour “crimes contre l’humanité”. De quoi sont-ils accusés ? Tout simplement d’être “impliqués” dans le “meurtre” du chef terroriste Salah Shehadé, en 2002. Quatorze civils auraient trouvé la mort dans cette élimination et une centaine d’autres auraient été blessés.
Rappelons que Shehadé avait été tué dans le bombardement de sa maison. Shehadé, qui était âgé de 49 ans, était né à Gaza. C’est lui qui avait fondé les sinistres “brigades des Az-a-Din al Kassam”, branche armée du Hamas. Dans les années 1980, il avait été arrêté par les forces israéliennes et plus tard par l’AP qui l’avait ensuite relâché en 2000. Il était responsable d’une centaine d’attentats contre des Israéliens et commanditait toutes les actions criminelles de l’organisation terroriste.
Selon des sources judiciaires à Madrid, le juge Fernando Andeo aurait accepté de traiter le dossier au nom de la “justice universelle”, reconnu en Espagne pour les crimes contre l’humanité et les génocides.
Le juge Andeo, qui exerce au tribunal national d’Espagne, a décidé d’expédier deux lettres : la première est adressée aux autorités israéliennes, pour leur annoncer l’ouverture de l’enquête, et l’autre à l’Autorité palestinienne pour l’informer que sa plainte a été agréée.
Est-ce que l’Espagne en fera de même, tant du point de vue de l’objectivité que de la volonté de rétablir la vérité, concernant les roquettes aveugles qui s’abattent depuis plus de huit années en territoire israélien, qui vont à l’encontre de toute les conventions internationales ? Est-ce que l’Espagne prendra les mêmes mesures, toujours dans un souci d’objectivité et de justice, à l’encontre des terroristes du Hamas, responsables de 21 années de terrorisme sanglant, peut-être même liés aux attentats de Madrid de 2004, contraire aux conventions de Genève ?
Et enfin, pourquoi tant de partialité par un tribunal espagnol, sous couvert d’une association pseudo droit de l’hommiste palestinienne, alors que ces palestiniens qui défendent le Hamas savent que ces mêmes personnes qu’ils défendent effectuent un génocide des membres du Fatah, des Chrétiens gazaouis et des autres personnes ne pratiquant pas l’Islam radical (infidèles) ?
En résumé, pourquoi tant de volonté à ne pas vouloir se débarrasser de ses œillères ?