Il est d’une longue tradition que les pires contempteurs des Juifs ou d’Israël proviennent du sein même du peuple juif. Dans le concert irrationnel de haine qui s’est joué un peu partout dans le monde pendant l’opération antiterroriste « Plomb Durci », un Juif a tenu à apporter le « sceau » de la labellisation, sous couvert d’une mission officielle de l’ONU. Dans les différentes manifestations de l’antisémitisme, les spécialistes en la matière en reconnaissent notamment trois, l’une consistant à nier aux Juifs des qualités morales qu’ils possèdent effectivement, l’autre en transformant ces mêmes qualités en défaut, la troisième, en accusant les Juifs des défauts de leurs ennemis.
C’est le chemin qu’a choisi l’émissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme pour la Judée-Samarie et Gaza, le « Juif » américain Richard Falk. Dans son réquisitoire, cet homme de la gauche radicale américaine déclare notamment que « les attaques de Tsahal sur Gaza ont éveillé de douloureux souvenirs du Ghetto de Varsovie », un comble pour des historiens qui, connaissant la réalité du Guetto de Varsovie, ne se seraient pas permis de comparer cette partie du génocide nazi à une guerre contre une idéologie extrémiste qui veut conduire à une nouveau génocide contre les non-musulmans.
Depuis son domicile en Californie, Falk s’est exprimé en duplex dans une conférence de presse tenus dans les locaux des Nations-Unis à Genève. Il a affirmé « avoir des preuves qu’Israël a commis des crimes de guerre durant le 22 jours de l’Opération militaire, et que la souffrance de la population est telle qu’il faudrait reconnaître tous les habitants de la Bande de Gaza, in globo, comme blessés de guerre » alors que personne n’a encore apporté de preuves, et que si crime de guerre il y a, des preuves accablant le Hamas existent.
Pour lui, « l’Opération de Tsahal était en totale violation de la législation internationale sur les Droits de l’Homme », ce qui conduit à penser qu’après huit années de roquettes aveugles tirées par le Hamas en territoire israélien, aucune action n’aurait dû être entreprise par Tsahal.
Progressant dans l’impudence, Falk reprochait à Tsahal « de ne pas avoir fait assez d’efforts pour faire partir les civils des lieux des combats », malgré les SMS, tracts et appels radios/audios émis avant chaque bombardement, aérien ou terrestre (chose qu’aucune armée au monde n’avait fait auparavant, sauf Tsahal lors de la deuxième Guerre du Liban).
L’apothéose se produit lorsque Richard Falk déclare « qu’en emprisonnant ainsi une population civile au milieu de zones de combats (en parlant d’Israël, niant donc la responsabilité du Hamas d’industrialisation de la mort et d’utilisation de boucliers humains, ndlr), on ne peut que se rappeler le Ghetto de Varsovie ou d’autres situations semblables durant la Seconde Guerre Mondiale » !!!
« Ils auraient au moins pu permettre aux enfants, aux vieillards et aux handicapés de partir ! » éructe-t-il, « la population palestinienne va porter ces cicatrices en elle pour l’éternité ! », ne sachant pas que de nombreux témoins ont déclaré avoir subi des menaces du Hamas afin que ces derniers « protègent » les terroristes lorsqu’ils faisaient feu sur Israël.
« Selon mon point de vue, et d’après le Droit international, Israël ne peut invoquer le motif de légitime défense. Tsahal n’a pas limité ses attaques aux lieux d’origine des tirs, et Israël a refusé de négocier auparavant avec le Hamas, empêchant ainsi une solution diplomatique », à croire que Mr Richard Falk n’ai pas encore lu en entier la Charte du Hamas.
Connaissant les positions cette personne, qui est habitué aux virulentes attaques contre Israël, les autorités israéliennes lui ont interdit l’entrée à Gaza deux semaines avant le début de l’Opération. Le 12 janvier dernier, sur Al Jazeera, il avait qualifié la politique israélienne de « distordue et perverse », comparé le blocus de la Bande de Gaza aux « méfaits des nazis contre les Juifs » et appelé « à un Procès de Nuremberg contre les criminels de guerre israéliens ». Sans avoir lu la Charte du Hamas, il en reprend pourtant les mêmes accusations, tout en culpabilisant Israël des torts que de nombreux pays lui on fait subir: une forme d’auto-déculpabilisation
Rappelons enfin, dans un domaine similaire, que Richard Falk, fonctionnaire de l’ONU, a officiellement apporté son soutien à la fameuse « Thèse du complot », qui remet en doute la véracité des attentats du 11 septembre 2001 sur les Tours de Manhattan.