C’est par 14 voix et une abstention, celle des États-Unis, que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est prononcé, la nuit dernière, pour un cessez-le-feu immédiat, impliquant l’arrêt des tirs de roquettes aveugles du Hamas sur Israël, et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza.
La secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, en désignant le mouvement terroriste Hamas comme seul responsable de la confrontation en cours, a expliqué l’abstention de son pays par le souci de : ” …voir aboutir les efforts de l’Égypte de parvenir à un cessez-le-feu négocié.”
En fait, la résolution du Conseil de sécurité, rédigé par la Grande-Bretagne au terme d’intenses consultations, appelle les États membres de l’ONU à dégager les moyens et les garanties pour permettre l’établissement d’un cessez-le-feu durable entre Israël et la Bande de Gaza.
La résolution mentionne la condition essentielle exigée par Israël pour stopper son offensive, à savoir un dispositif de contrôle rigoureux qui empêchera tout réarmement du Hamas.
En parallèle, la résolution porte sur la réouverture de tous les points de passage entre Israël et la bande de Gaza.
Commentaire de l’ambassadrice israélienne à l’ONU : ” Le Hamas a été reconnu seul responsable du conflit. Il appartient à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour éradiquer le terrorisme et n’accorder aucune légitimité à un mouvement terroriste.”
Le cabinet sécuritaire israélien se réunira dans la matinée pour décider soit de se ranger à la résolution du Conseil de sécurité, soit de passer à la 3ème phase de l’opération ” Plomb fondu ”, qui nécessite l’entrée en action des unités de réservistes.
Selon les estimations des services de renseignements, si le Hamas a encaissé des coups très durs, en particulier en ce qui concerne son infrastructure militaire, sa capacité de résistance n’a pas été entamée de manière significative.
Ses terroristes se terrent dans les installations souterraines aménagées à cet effet, attendant l’entrée des unités israéliennes au cœur des agglomérations importantes, principalement Gaza-Ville, pour leur causer le maximum de victimes. Provoquer ainsi un revirement de l’opinion publique israélienne, dont le Hamas n’ignore pas la sensibilité sur ce point, serait déjà perçu par le mouvement terroriste comme une victoire.
Pour l’heure, le Hamas ne se sent »pas concerné » par cette résolution du Conseil de sécurité de l’Onu appelant à un cessez-le-feu immédiat avec Israël. »Bien que nous soyons le principal acteur sur le terrain dans la Bande de Gaza, nous n’avons pas été consultés à propos de cette résolution et il n’a pas été tenu compte de notre vision et des intérêts de notre peuple », a déclaré Ayman Taha, un haut responsable du Hamas.
En effet, le Hamas »rejette » officiellement la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu appelant à un cessez-le-feu immédiat avec Israël, considérant qu’elle ne servait pas les intérêts des Palestiniens, a affirmé un responsable de l’organisation terroriste au Liban. Pourtant, l’intérêt des palestiniens est bel est bien de vivre en paix, non seulement avec ses voisins, mais aussi et surtout dans la Bande de Gaza, et cette décision ne fait que renforcer (une fois de plus, ndlr) la responsabilité du Hamas dans le drame du peuple palestinien. De plus en plus de témoignages de palestiniens et de palestiniennes terrorisés par l’organisation islamiste et la guerre permanente sont écrits sur internet, et bien qu’il n’apprécient pas tous Israël, certains ont le mérite (passible de pendaison sur la place public depuis que le Hamas est au pouvoir dans la Bande de Gaza, ndlr) de reconnaitre que l’État Hébreu essaie de rétablir l’Autorité palestinienne dans une Bande de Gaza emprise à la Charria et à la terreur d’une bande armée.