Le chef de la police scientifique d’Ingouchie, hospitalisé après une attaque, est mort aujourd’hui, et le corps d’un policier tué par balles a été retrouvé en Tchétchénie, ont indiqué les autorités de ces républiques du Caucase russe minées par une rébellion.
Le chef de la police scientifique ingouche, Magomed Gadaborchev avait été gravement blessé à la tête mardi par des tirs alors qu’il circulait dans sa voiture, « il est mort vendredi de ses blessures sans reprendre connaissance », a indiqué l’hôpital républicain de Nazran, cité par Interfax.
L’attaque avait été revendiquée hier par la guérilla islamiste en Ingouchie, sur son site internet, hunafa.com. En Tchétchénie, le corps d’un policier tué par balles a été retrouvé dans les environs de Chali, au sud-est de la capitale Grozny, a indiqué une source policière à l’agence Ria Novosti. Son arme de service, un pistolet Makarov, a elle été volée.
Enfin, une source au sein des forces de l’ordre ingouches a indiqué à Ria Novosti que les maisons de deux policiers dans la ville de Karaboulak ont été visées par des tirs d’arme automatique et de lance-grenade, des incidents qui n’auraient pas fait de victimes.
Les républiques du Caucase russe, comme le Daguestan, l’Ingouchie et la Tchétchénie, sont les cibles d’une guérilla aux accents islamistes qui dit viser l’instauration d’un Émirat dans la région. Les attaques contre les forces de l’ordre et les autorités y sont presque quotidiennes.