Le Premier ministre, ainsi que des députés, ont été choqué par les déclarations du Fatah de Mahmoud Abbas, qui, outre ses travaux universitaires fondés sur le déni de la Shoah, se lance dans une nouvelle campagne envers l’opinion publique pour remettre en question la légitimité du lien entre le peuple d’Israël et le dernier vestige du Temple de Jérusalem.
Le mouvement terroriste a en effet prétendu que le Kotel ne représenterait pas un lieu de culte pour le judaïsme. Le bureau du Premier ministre a qualifié cette attaque de dénuée de tout fondement et de scandaleuse. «Le Kotel est un lieu éminemment saint pour le peuple juif depuis près de deux mille ans, depuis la destruction du Temple. Ce n’est pas la première fois que les « Palestiniens » tentent de falsifier la vérité historique et de nier le lien entre notre peuple et notre patrie.»
Netanyahou attend d’Abbas qu’il présente des excuses. Son conseiller en matière de communication internationale, Mark Réguev, à condamné jeudi soir la publication du rapport publié par le Fatah et qui contient ces allégations diffamatoires. Il l’a qualifié d’ «incitation à la haine».
Ce rapport prétend que les Juifs auraient menti sur l’âge du Kotel et qu’ils n’y auraient jamais prié avant 1917: «L’occupant sioniste prétend injustement que le Mur Occidental lui appartient. De nombreux experts ont certifié qu’il n’y a en ce sens aucune preuve archéologique qui permet de prouver que le Mont du Temple aurait été bâti à l’époque du roi Salomon», peut-on lire dans ce rapport.