Samedi matin, des Katyusha ont été tirées depuis le Liban. Elles ont blessé cinq personnes dans une ville de la Galilée occidentale. Trois d’entre elles, qui ont reçu des débris de roquettes et des éclats de verre, ont été traitées à Nahariyah. Les deux autres, prises en charge par des équipes du Magen David Adom, sont en été de choc.
Le soir, une roquette Kassam s’est écrasée dans le sud d’Ashkelon, sans causer de blessés ou de dommages matériels.
Tsahal a immédiatement répondu par un tir d’artillerie au Sud Liban. L’armée n’a pas indiqué l’auteur de l’attaque ou si des mesures supplémentaires seraient prises en plus de ces tirs d’artillerie.
Selon des médias étrangers, le Hezbollah a nié son implication dans ce tir de Katyusha. Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a condamné l’attaque, arguant qu’elle constituait une violation de la résolution 1701 de l’ONU – qui a mis fin à la seconde guerre du Liban de 2006. Il a, par ailleurs, condamné les mesures de représailles israéliennes.
Le commandant du Fatah posté au Liban, Sultan Aboul-Einein, a également condamné les tirs de Katyusha et a assuré que l’attaque n’avait pas été menée par des militants liés à l’OLP (Organisation de libération de la Palestine).
Dans le courant du mois, des équipes de l’ONU avaient trouvé cinq autres roquettes sur le point d’être lancées dans la ville de Nakoura. Durant l’opération Plomb durci, plusieurs roquettes ont été tirées du Liban en Israël à deux reprises.
A Gaza, deux terroristes palestiniens ont été tués dans une explosion samedi près de la frontière israélienne. Ils préparaient des explosifs pour un attentat sur des patrouilles de Tsahal.