Un jeune manifestant, Mohsen Ruholamini, arrêté le 9 juillet lors des troubles qui ont suivi la présidentielle du 12 juin, est mort après avoir « reçu de nombreux coups » en détention et non des suites d’une méningite, selon l’agence Mehr. Citant une source proche du dossier, l’agence Mehr affirme qu’une commission de la « médecine légale » a conclu le 16 août que la mort de Mohsen Ruholamini était « due à des stress physiques, aux mauvaises conditions de détention et à de nombreux coups ».
La commission a « fortement rejeté la mort » du fait d’une « méningite », ajoute l’agence Mehr. Des responsables iraniens avaient affirmé que Mohsen Ruholamini avait succombé à une méningite. Selon la source proche du dossier, « Mohsen Ruholamini était détenu dans le centre de détention de Kahrizak et devait être transféré à la prison d’Evine à cause des mauvaises conditions de détention de ce centre. Du fait de son mauvais état de santé, il a été transféré à l’hôpital avant d’arriver à la prison et « a succombé sur place ».
Le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avait ordonné fin juillet la fermeture du centre de détention de Kahrizak pour non respect des normes. Plusieurs responsables de ce centre ont également été réprimandés.