L’explosion d’un dépôt d’armes, lundi dans un village libanais, fournit la preuve que le Hezbollah continue à ignorer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Un responsable de la Défense libanaise confirme qu’une explosion a effectivement eu lieu dans le village de Tyre, à 6km seulement de la frontière israélienne. Le bâtiment appartenait au chef du Hezbollah Abdoul Nasser Issa, qui serait mort lors de l’explosion.
Les dégâts causés sont sujets à controverse. Si un seul mort a pour le moment été confirmé, le nombre de tués pourrait s’élever à 5. Le Hezbollah continue pourtant de nier cette victime, ne signalant qu’un unique blessé dans l’explosion. D’après l’organisation terroriste, une enquête déterminera bientôt les causes du drame.
Sur le plan matériel, trois bâtiments ont été ravagés, selon l’agence de presse nationale libanaise. D’autres rapports mettent en cause des engins israéliens que Tsahal aurait laissés après la deuxième guerre du Liban en 2006. Les responsables de la Défense israélienne rejettent catégoriquement cette possibilité.
« Nous avons ici la preuve de l’existence d’armes illégales dans le sud du Liban », déclarent des militaires de l’armée israélienne. Ils pointent du doigt le fait que cette explosion n’est pas la première, mais fait suite à celle de Hirbet Selm, en juillet dernier: une maison cachait des dizaines de roquettes Katioucha de 122 mm.
« Le Hezbollah utilise les civils comme boucliers pour protéger son armement. » affirme Tsahal qui exhorte la Force intérimaire des Nations unies au Liban à procéder à une investigation.