Voici l’article titré « Israël, accusé de crimes de guerre par un rapport de l’ONU » (publié le 4 janvier 2010) écrit par Françoise Germain-Robin, journaliste à l’Huma et accompagné évidement des commentaires de notre rédaction.
La commission présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone ainsi qu’un tribunal Russel dédié aux crimes commis à Gaza soulignent les responsabilités écrasantes du gouvernement israélien. (Et non pas du Hamas ?, relisez le Rapport Goldstone, du moins pour vérifier vos sources, ndlr)
Israël a longtemps cru que le grand silence de la communauté internationale, qui a laissé passer trois semaines de carnage avant de crier halte au feu, lui permettrait d’enterrer sous les décombres de Gaza les crimes de son armée (Israël a trop longtemps cru que la terreur palestinienne prendrait fin; Israël a trop longtemps crié à la communauté internationale passive que les tirs incessants de roquette à partir de la Bande de Gaza durant 9 années, à l’aveugle, étaient formellement interdit par les conventions de Genève, et relèvent de crime de guerre; Israël a trop longtemps averti que cette mise en danger de plus de 2 millions d’êtres humains, tant palestiniens d’israéliens, devait être stoppée, ndlr). (Mais l’ONU, pressée par les Palestiniens et les organisations de défense des droits de l’homme dans le monde, a fini par nommer en juin une Commission d’établissement des faits, dirigée par le juge Goldstone. Ce Sud-Africain a une solide expérience: il a conduit les enquêtes qui ont servi de base à la Commission vérité et réconciliation après l’abolition de l’apartheid, a été procureur du tribunal sur l’ex-Yougoslavie et sur le Rwanda. On espérait que ce juge, réputé ami d’Israël, obtiendrait sa coopération. Erreur. Israël lui a refusé l’entrée par son territoire. Lui et son équipe (1) ont dû passer par l’Égypte pour entrer à Gaza. (L’armée française refuse l’entrée de reporters en Cote d’Ivoire, l’armée anglaise refuse l’entrée de journalistes en Afghanistan et l’armée américaine refuse l’entrée d’enquêteurs irakiens en Irak, sans parler des russes et des chinois qui par souci de dérives médiatiques refuse systématiquement l’entrée d’observateurs. Alors pourquoi lorsque Israel refuse parfois ce genre d’enquête parce qu’elle est capable de les mener par elle même (c’est une démocratie avec une justice forte et indépendante) cela fait tant de bruit ? Pourquoi ne jamais mentionner le Hamas qui guide les enquêteurs au gré de leurs mises en scène manipulatoires ? Pourquoi ne pas parler du refus du Hamas de mettre un terme à la violence ? Pourquoi ?, ndlr)
Leur rapport, qui accuse également le Hamas de crimes pour les roquettes tirées sur des civils désarmés, est accablant pour Israël accusé de « graves violations du droit international et humanitaire qui constituent des crimes de guerre et peut-être des crimes contre l’humanité ». (Et identiquement pour le Hamas, mais la tournure de votre phrase ne se prête pas à une interprétation objective de la réalité. De plus, pourquoi ne jamais parler du rôle de l’Égypte ? Pourquoi ce doit toujours être à Israel de laisser passer une aide humanitaire toujours détournée par le mouvement terroriste Hamas alors qu’elle pourrait aisément transiter via le passage de Rafiah au Sud, grâce à l’Égypte. Les refus égyptiens sont aussi de « graves violations du droit international et humanitaire ». Enfin, qu’en est il de tout ce qu’a fait Israel pour les palestiniens de la Bande de Gaza tels que ces hôpitaux mobiles, ces aides humanitaires phénoménales payées par le contribuable israélien et ce soutien hospitalier sur le champs de bataille aux terroristes du Hamas. Enfin, qu’en est-il du refus constant du Hamas lorsqu’un palestinien veut de faire soigner en Israel ? C’est autant de graves violations du droit international et humanitaire !, ndlr)
Adopté par la Commission des droits de l’homme de l’ONU le 16 octobre, il a donné lieu le 11 novembre à une résolution de l’Assemblée générale qui a donné trois mois aux parties pour conduire l’enquête interne qu’exige le rapport. Exigence rejetée par Israël au nom de son « droit à l’autodéfense » dont il estime qu’il a été reconnu par « la majorité morale » des pays qui n’ont pas voté le rapport : les États-Unis et une bonne partie de l’UE dont seuls 5 membres ont voté pour, 7 contre, les 15 autres, dont la France, s’étant courageusement abstenus. Le rapport devrait être transmis en février au Conseil de sécurité qui peut décider, si Israël continue de refuser l’enquête, de transmettre l’affaire à la Cour pénale internationale. Tel-Aviv (Tel-Aviv n’est que la capitale économique, et aucun organe gouvernemental ne s’y trouve. Votre parti pris est mis en évidence sur un simple repère géographique, ndlr) compte sur le veto américain…
Aucun veto en revanche ne pourra éviter la réunion, le 1er mars à Barcelone, du tribunal Russell sur la Palestine. Un tribunal d’opinion sur le modèle de celui présidé par Jean-Paul Sartre sur le Vietnam. À cette différence près que celui-ci, estimant les crimes de guerre à Gaza déjà établis par le rapport Goldstone, entend « mettre en cause les complicités internationales dont jouit l’État d’Israël, qui mène une politique de guerre d’occupation et de colonisation depuis 60 ans en territoire palestinien ». Plusieurs réunions préparatoires ont eu lieu à Alger et à Bruxelles, qui ont dénoncé comme un crime ajouté à ceux d’Israël celui de silence. (Et pourquoi ne pas parler des crimes de guerre des palestiniens envers les juifs et les arabes israéliens depuis 1890 ? des crimes de guerre du Hamas à l’encontre du Fatah ? Pourquoi ne pas mentionner ces pogroms dans la grande Palestine de l’époque britannique ? Pourquoi personne ne s’en rappel. Serait-ce les médias manipulés qui permettent cette injustice, que dire, ces injustices: les pogroms d’Algérie et de Tunisie, d’Ukraine et de Russie, les attentats aveugle contre des civils, la haine affichée du Hamas et de l’OLP via leurs chartes respectives censées affirmer leur raison d’être, sans oublier les crimes de guerre de la Syrie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban et l’Irak durant les différentes guerres qui ont détruit le proche orient. Tout ce qui précède n’avait d’un seul et unique leitmotiv, affiché comme dans la charte du Hamas ou caché comme lors de la première Guerre du Golfe et les scuds aveugles ne respectant pas les conventions de Genève (ce qui relève d’un crime de guerre patent): La Haine du Juif parce que Juif, ndlr)
Françoise Germain-Robin
(1) Desmond Travers, ex-colonel irlandais, Christine Chinkin, spécialiste britannique de droit international, Hina Jilali, juge à la Cour suprême du Pakistan.
Voilà Françoise,
Voilà pourquoi tu dois te réveiller avec tant d’autres aveuglés par la haine de cette juivaille transformée bon gré mal gré en une haine d’un état qui ne fait que se défendre, et pour qui un millième de ce qui lui tombe dessus n’aurait jamais touché un autre état du terre. Israel n’est autre que le juif des nations, et là Françoise, tu ne fait que encourager cette haine avec tes articles subjectifs.
1 comment for “Réveille toi Françoise, ou retourne à l’école de journalisme”