Par Iran-Resist.org
La république islamique d’Iran, le terrorisme ainsi que le Hezbollah, qui est sa force paramilitaire extraterritoriale, ont fait l’objet d’un article dans Venezuelatoday.net, article qui mérite d’être repris et analysé ici même.
L’action se passe sur le bord vénézuélien de la péninsule de Guajira, un territoire partagé avec la Colombie, où les membres de la tribu du Wayuu traversent les frontières entre les deux pays sans se soucier des enjeux politiques. Les Wayuu étaient là avant que le Venezuela et la Colombie n’existent et ils parlent d’eux-mêmes comme d’une nation. Récemment un groupe inquiétant est apparu chez eux, comme un intrus dans leur paysage désertique : le Hezbollah.
Les fanatiques islamiques du Hezbollah ont infiltré rapidement la tribu du Wayuu. Ils ont endoctriné les membres de cette tribu pour les convertir en fanatiques musulmans chargés de disséminer le message terroriste qui a déjà engendré chaos, mort et misère au Moyen-Orient. Le Hezbollah a envahi le Venezuela et commencé ouvertement son œuvre sur la rive vénézuélienne de la péninsule de Guajira.
Les fanatiques islamiques du Hezbollah en mission chez les Wayuu ont une stratégie « pour transformer le Venezuela » ! Leur logo est un dérivé de celui du Hezbollah qui reprend lui-même celui des gardiens de la révolution iranienne : on y voit la fameuse kalachnikov AK-47 et sur la page Web du mouvement, il est question d’imposer un régime théocratico-militaire et le royaume de Dieu au Venezuela : un mélange explosif semblable à celui existant en Iran. Et la couleur est clairement annoncée, « le bref plaisir de la vie terrestre est égoïste, l’autre vie est meilleure pour ceux qui servent Allah », ce sot les mêmes phrases qui figurent sur les tracts qui encouragent les missions suicides des enfants et adolescents de Palestine.
Est-ce que le Hezbollah vénézuélien existe réellement ou est-ce juste le produit d’internautes à l’humour macabre ? Les images disponibles suggèrent qu’il existe vraiment. Si c’est bien le cas, cette présence horrible sur le territoire vénézuélien mérite certainement une enquête immédiate et une action décisive pour supprimer un parasite aussi effrayant de ce pays. Le problème est que Chavez soutient le Hezbollah au Moyen-Orient et soutiendra probablement son œuvre criminelle au Venezuela.
La situation politique et sociale au Venezuela a atteint un point tel qu’une action d’ampleur doit être exigée des citoyens les plus civilisés de ce pays et de leurs amis pour que le pays ne tombe de façon irréversible entre les mains du gang inculte et fanatique de Chavez.
Ceux qui s’intéressent à la situation vénézuélienne peuvent facilement constater combien la société vénézuélienne se désagrège. Sur la scène intérieure, la démocratie et des droits de l’Homme ont été rudement et insolemment mis de côté, et remplacés par les abus d’un groupe de bureaucrates néanderthaliens animés par une haine sociale et raciale.
Pendant que ces bandits populistes errent dans un pays qui est devenu une version tropicale de Gotham City, Hugo Chavez voyage dans le monde à la recherche d’alliés pour créer une coalition anti-américaine. Le Président Bush a déclaré qu’il ne considérait pas Chavez comme une menace dans une interview accordée au Washington Post : « la guerre des mots de Chavez ».
C’est probablement vrai, mais Chavez n’en demeure pas moins un homme dangereux avec beaucoup d’argent. Il est comme Ahmadinejad prêt à faire n’importe quoi pour laisser son nom dans l’histoire, peu importe pourquoi et comment. Et ce scénario doit être pris en considération si l’on veut éviter de mauvaises surprises en Occident.
Aujourd’hui, Hugo Chavez est ouvertement aux cotés de l’Iran, de la Corée du Nord, de la Syrie et de Cuba, quatre états ouvertement terroristes. En créant un poste de directeur pour la zone Cuba-Venezuela, (la même chose existe uniquement pour l’Iran et la Corée du Nord), le gouvernement des États-Unis assigne finalement à l’axe Castro-Chavez la priorité qu’il mérite. C’est un acte qui a flatté et inquiété Chavez. C’est pourquoi il a décidé d’accélérer ses efforts pour créer une coalition contre les États-Unis, comme son mentor l’Iran.
La triple stratégie de Chavez
Pour atteindre son but dans cette coalition, il mène une stratégie à trois niveaux et qui a de nombreuses similitudes par la stratégie mise en ouvre par le régime de Téhéran. Tout d’abord il a acheté des armes, pour une valeur de 5 milliards de $ à la Russie, à l’Espagne et au Belarus : avions de chasse polyvalents, hélicoptères, fusils d’assaut, corvettes et vedettes, systèmes anti-aériens afin de dissuader une action militaire des États-Unis. Ensuite il a basé sa stratégie sur le pétrole, en menaçant l’approvisionnement américain et en bradant dans le même les actions vénézuéliennes aux États-Unis pour se protéger d’un gel éventuel des avoirs.
Puis toujours dans le domaine pétrolier, à l’instar de Téhéran, il a cherché à s’approcher des chinois pour remplacer sa clientèle américaine en leur faisant miroiter des productions pétrolières irréalistes selon les experts. Les chinois savent qu’il s’agit de promesses sans contenu, mais ils essaient néanmoins de se procurer le maximum de pétrole possible.
Par ailleurs, Chavez discute activement avec la république des mollahs pour faire tirer les prix du pétrole vers le haut. Mais malgré leurs efforts, pour l’instant les prix baissent ou au mieux stagnent. Et entre temps les uns comme les autres se sont engagés à fournir à prix réduit du pétrole par exemple à l’Équateur ou au Tchad. Dernier exemple en date ; les vénézuéliens et les iraniens ont démarché l’Angola pour inciter ce pays à cesser des exportations pétrolières à destination ses USA.
Ces stratégies sont, naturellement, très préjudiciables aux vénézuéliens, et bien que contraires à l’intérêt national des États-Unis, elles ne constituent pourtant pas une menace majeure pour l’Occident.
Il y a aussi une troisième stratégie poursuivie par Chavez qui pourrait être bien plus dangereuse. Il tente de faire l’acquisition d’armes de destruction massive auprès de la Corée du Nord et éventuellement aimerait se procurer un jour des armes nucléaires auprès de l’Iran. Chavez et ses représentants se sont rendus en Iran à de très nombreuses reprises. Chavez y a scellé une alliance politique avec Ahmadinejad. Lors de sa dernière visite, il a invoqué Dieu « pour qu’il frappe les monstres avec des boulons » en ponctuant sa demande d’un tonitruant « Inshallah » (ojalá en Espagnol).
Naturellement, dans l’esprit de Chavez les boulons seraient des missiles ou pire encore, tandis que les monstres seraient les USA. Certains prétendent que l’Iran des mollahs pourra commencer à construire les bombes nucléaires l’année prochaine. A ce propos, on s’accorde aujourd’hui sur une évidence, le Venezuela de Chavez va jouer un rôle important dans le jeu nucléaire de l’Iran, un rôle similaire à celui que Castro a joué dans la crise des missiles de 1960. Pour Téhéran, Caracas est l’allié le plus proche géographiquement parlant des USA et pour Chavez le calcul est encore plus simple, il s’imagine que son alliance avec Téhéran et ses envolées anti-américaines vont lui ouvrir les portes du « monde musulman ».
D’ailleurs l’alliance de Chavez avec le terrorisme vient de se retrouver une fois de plus confirmée par sa visite à Assad de Syrie à qui il a apporté tout son soutien. Il a également tenté d’acheter au passage certaines des armes déjà fournies au Hezbollah.
Les USA ont gelé les avoirs de certains généraux syriens pour leur aide apportée aux terroristes du Hezbollah. Si le Hezbollah des iraniens est -comme il le semble- aussi présent au Venezuela, alors peut-être certains avoirs vénézuéliens seront à leur tour gelés. Cette action sera d’autant plus justifiée que les trois stratégies de Chavez constituent un véritable danger pour la région. Si d’aventure les militaires américains devaient intervenir contre le régime iranien, alors il y a fort à parier que le Venezuela (et Cuba) subiraient un sort similaire au même moment… C’est justement un des rêves de Chavez, pour laisser son nom d’une façon ou d’une autre dans les livres d’histoire, un rêve qui ressemble étrangement à celui d’un autre personnage : Ahmadinejad !