L’Agence France Presse fait encore la preuve, si elle était encore à faire, de la partialité de ses dépêches, une subjectivité qui ne nous échappe pas, mais qui mérite toutefois d’être dénoncée.
Aujourd’hui, nous allons analyser une dépêche AFP parue dans LeFigaro.fr, la voici ci-après commentée.
Cinq jeunes Palestiniens ont été blessés dans le nord de la bande de Gaza près de la frontière avec Israël par des tirs de l’armée israélienne, selon des sources médicales palestiniennes. (Jusque là, rien de grave si ce n’est l’emploi du mot jeune dès le début de la dépêche, pour réveiller la pitié et le sentimentalisme du lecteur, et surtout, le début de l’information qui commence par la conséquence plutôt que par la cause, laissant comprendre au lecteur que la conséquence devient la cause, occultant l’origine d’un tel acte).
Les cinq Palestiniens, tous âgés de moins d’une vingtaine d’années qui ramassaient des matériaux de construction, ont été touchés aux membres inférieurs, a précisé le porte-parole des services de santé dans la bande de Gaza, Adham Abou Selmiya.
Interrogée, l’armée israélienne a confirmé avoir ouvert le feu sur des Palestiniens près de la frontière, ajoutant n’avoir recensé que trois blessés. (Ré-énonciation de l’age des participants palestiniens, afin de bien montrer qu’ils sont jeunes, et que cette action est bien inadmissible (si la cause est occultée). Sauf que la cause est énoncée et bien que le lecteur, pour un tel acte, s’attend à une cause qui mérite une telle réaction, l’AFP affirme, en reprenant évidement le discours maintenant familier des palestiniens, que ces jeunes n’étaient pas là comme envoyés du Hamas ou pour tester les services militaires frontaliers israéliens, mais uniquement pour chercher des matériaux de construction. La manipulation est limpide: faire comprendre au lecteur que la Bande de Gaza est en manque, qu’elle est un territoire délaissé et nécessite de l’aide, et que l’occupant qui n’occupe plus rien à Gaza depuis bien longtemps maintenant empêche les gens de vivre et de se construire des maisons pour survivre. Lisez cette article si vous êtes encore convaincu que Gaza à besoin d’aide. Les lecteurs objectifs se demandent pourquoi l’armée israélienne tire sur des jeunes gens (cherchant ou pas des matériaux de construction), tandis que le lecteur déjà acquis à « la cause » le sait très bien: les juifs sont des tueurs d’enfants (à noter que ce n’est pas de l’antisémitisme mais de l’antisionisme, mais bon, vous comprendrez qu’encore une fois, c’est pareil). L’armée israélienne à juste interdit cette zone afin de limiter les attaques terroristes qui étaient très fréquentes, et qui ont couté la vie à de nombreux soldats israéliens et notamment le kidnapping et la capture du soldat franco-israélien Gilad Shalit, vous avez bien lu, il est aussi français, si ce n’est plus qu’Ingrid Betancourt).
Deux Palestiniens ont été tués et quelque 80 autres blessés à la frontière en ramassant des matériaux de construction, en particulier du gravier, depuis la fin de la dévastatrice opération israélienne « Plomb durci » en janvier 2009, dont plus de la moitié ces quatre derniers mois, selon les services médicaux palestiniens. (Ajout du mot « dévastatrice » cher à l’AFP à la fin de chacun de ses news concernant Israël, histoire d’accabler un peu plus Israël aux yeux du lecteur et faire comprendre, non sans rire, que les jeunes petits palestiniens de 18 ans ne font pas de mal avec du gravier entre les mains à proximité de soldats israéliens, comme en mai 68 où les pavés étaient la pour construire des jolies cabanes pour y vivre… Bref, il n’y recherchaient pas que des graviers, le mot « en particulier » en atteste, donc cela auraient pu être des barres de fer ou de bois à proximité des soldats israéliens, ces derniers auraient du tendre l’autre joue sans réagir, évidement)
L’armée israélienne a officiellement décrété en 2008 « une zone tampon de 300 mètres à l’ouest de la barrière fermée à la population palestinienne » mais selon l’ONU et des ONG, elle a élargi de facto cette zone à l’intérieur du territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas. (on peut déjà se demander si l’emploi du mot « islamiste » n’est pas un peu exagéré. Avant d’être islamiste, ils étaient terroristes, mais le temps aidant, ils ont trouvé une cause à leur antisémitisme (appelez ca antisionisme ou fondamentalisme, c’est comme vous voudrez). La vindicte maintenant routinière, les chères ONG, peut être indépendantes des états (NG, ie non-gouvernementales) mais bien subjectives en fonction des donateurs et de leurs idées pseudo gauchiste d’alliance Vert-Rouge. Ne parlons pas de la subjectivité de l’ONU, ce « machin » qui malheureusement avec le temps ne veut pas dire grand chose, islamisations, incohérences et manipulations aidant.)
Dans un rapport publié en août, le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) concluait à l’existence d’une « zone interdite » de 500 mètres de large et d’une « zone à haut risque entre 500 et 1.000 à 1.500 mètres de la barrière frontalière. (si cela était vrai, bien que ce soit compréhensible avec les multiples tirs de roquettes aveugles sur des civils par le Hamas et autres pauvre petits palestiniens âgés de 11 à 77ans, cela voudrais dire que les villes de Al-Fukhari à 1,5km d’Israël, Kirbat Ikhza’a à 500m d’Israël, ou même Bayt Hanun à moins d’1km d’Israël, seraient vidées, ses habitants tués et déplacés par l’armée israélienne. Si cela avait été le cas, autant vous dire le monde entier serait au courant à la puissance 10 (1 pour l’information et 9 pour la désinformation)
L’ONG Défense des enfants-International (DEI) a recensé sur une période d’environ six mois (26 mars au 14 octobre) 14 ramasseurs de gravier de 13 à 17 ans blessés aux membres inférieurs par des balles israéliennes alors qu’ils se trouvaient entre 50 et 800 mètres de la frontière. (Pauvres petits ramasseurs de gravier, et uniquement de gravier, pour faire de la construction. Mais si à cet age les enfants commencent à bosser dans le bâtiment, pourquoi ces soit disant ONG ne s’émeuvent pas du travail des enfants en bas age dans un métier plus qu’éprouvant et limite esclavagiste qu’est le bâtiment et la construction, ces même associations qui s’émeuvent corps et âme contre la Chine ou Taïwan qui font travailler leurs enfants à 16 ans !!! Et enfin, si cette zone est si dangereuse, pourquoi les parents autorisent leurs enfants à y aller, au risque de leur vie, alors qu’il doit bien exister un autre endroit (en Égypte par exemple) pour trouver du « gravier » sans risque. Pourquoi les entrepreneurs en bâtiment pour lesquels ces petits enfants palestiniens, qui méritent toute notre compassion pour cette nouvelle forme d’esclavagisme dans le fabuleux métier du bâtiment où aucune ONG ne s’émeut, préfèrent laisser prendre le risque à des enfants plutôt qu’a leurs ouvriers majeurs ? Quel est donc ce peuple qui préfère mettre en avant des enfants en guise de bouclier plutôt que des adulte enterrés dans des sous-sol de contrebande d’armement ? Ah oui, je sais, c’est le Peuple Palestinien !)