Il aura fallu moins de 20 ans pour voir émerger un lobby des Frères Musulmans en France.
Depuis les années 90, où plus de 12 000 Frères Musulmans algériens, ont reçu le statut de « réfugiés politiques » sous la présidence de Mitterrand et se sont installés en France. Par calcul politique Mitterrand – à la manière de Giscard (lequel avait accueilli Khomeiny) – décida d’accueillir les potentiels futurs dirigeants de l’Algérie, pays étant premier partenaire énergétique français à travers la société Total, alors qu’au même moment des membres du R.C.D (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) en danger de mort du fait de leur préférence démocrate, se voyaient refuser ne serait ce qu’un visa.
Les fameux « barbus de banlieue » n’ont pas chaumé. L’identité musulmane renforcée par une immigration continue depuis 20 ans s’installe dans le coeur des « beurs » partagés entre la terre de leurs parents et la France.
C’est à la suite des attentats du 11 septembre et la prise de conscience de l’activisme islamique, que nous pro-israeliens, connaissons si bien, que les journalistes occidentaux soulèvent leurs oeillères. Par nécessité d’éviter toute forme de conflit, dans un pur esprit d’apaisement, signe d’une méconnaissance totale de l’efficacité de l’endoctrinement des activistes des Frères Musulmans, la France caresse dans le sens du poil.
Un poil difficile à lisser car hérissé par un esprit de conquête politique, facilité par l’aveuglement volontaire de politiques gouvernementales pan-arabes et encouragé par la cupidité de partis minoritaires d’extrême gauche notamment.
Ainsi Tariq Ramadan le 11 Mars 2012 a appelé ses fidèles à voter « pour François Hollande » ou « pour un parti politique qui serve l’Islam ».
La victoire de François Hollande démontre qu’une nouvelle vague est en marche, celle du vote musulman, du vote éthnique. Aujourd’hui – observons le signal de la porosité tant décriée de la muraille républicaine.
La « France du changement » a commencé à fêter la victoire du candidat Hollande, une victoire particulière dans l’histoire de la cinquième République puisque acquise grâce au vote communautaire des musulmans répondant à l’appel de Tariq Ramadan et de 700 imams (mais quel journaliste osera parler du lobby islamiste ?).
Cette « jeunesse en liesse » comme le titre certains médias fête à sa manière très particulière la victoire de leur candidat: ils brûlent des voitures à Clichy s/bois, brûlent des drapeaux français place du Capitol à Toulouse, ou caillassent les policiers dans le 20ème à Paris, dans le 77, dans le 93, dans le 91…
La Place de la Bastille avait un petit air de Place Tahrir: des drapeaux palestiniens, tunisiens, algrériens, etc… flottaient mais bien peu de drapeaux français.
Plusieurs centaines de jeunes fêtaient dimanche l’élection de François Hollande dans les rues du Chêne-Pointu, quartier défavorisé de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où deux voitures ont été brûlées, a constaté un journaliste de l’AFP. Puis, « la police est passée et comme les jeunes n’aiment pas la police, ils ont commencé à caillasser avec des bouteilles », a raconté un fonctionnaire de la mairie, également sous couvert d’anonymat.
Ce soir, l’élection de François Hollande est fêtée comme il se doit. Coté pile, on vous montre des jeunes qui brandissent des pancartes « Pour une France apaisée ».
Et coté face, on ne vous montre pas les drapeaux français brûlés place du Capitol, à Toulouse, ou des violence ont éclaté.
On ne vous dira pas que dans le 93, le 77 et à Toulouse, dans le 91 et le 92, à Nanterre, ça caillasse et brule des poubelles, et que la police a ordre de pas intervenir.
Vous ne saurez pas qu’à Marseille, un cocktail Molotov a été jeté sur le commissariat du 3ème arrondissement. Ni que dans le 20ème à Paris, c’est la guerre urbaine contre les policiers : avec des tirs de mortier et plusieurs agressions contre les policiers.
Sur l’ensemble des arrondissements parisiens, ce soir, les policiers en patrouille et en intervention se font insulter. Dans le 93 ça brûle, et les policiers se font caillasser. Des effectifs de police du 92 ont essuyé des jets de projectiles.
Quelques villes du 93 brûlent, et à Saint Denis, la police se fait caillasser.
Sur les Champs Elysées, les boutiques ferment et les CRS chargent. Ça commence…
Plusieurs « jeunes » s’attaquent verbalement aux policiers à Paris, lesquels ne peuvent intervenir. Il y a des rodéos sauvages un peu partout.
Ordre a été donné aux policiers de quitter les secteurs sensibles.
D’autres osent râler
Le vice-président du Front national Louis Aliot s’est offusqué aujourd’hui de la présence de drapeaux étrangers, notamment « beaucoup de drapeaux algériens », lors du rassemblement célébrant la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle hier soir place de la Bastille.
« J’ai été hier assez surpris de voir autant de drapeaux étrangers saluer la victoire de M. Hollande. Ce sont ces mêmes drapeaux étrangers qu’on avait vu saluer la victoire de Nicolas Sarkozy et déjà de Jacques Chirac en 2002 », a affirmé Louis Aliot sur France Info. « J’ai vu beaucoup de drapeaux algériens notamment, ce qui prouve bien que la communautarisation de la société française n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité », a-t-il conclu.
Comme Louis Aliot, la ministre de l’Apprentissage, Nadine Morano, a déploré aujourd’hui la présence de « beaucoup de drapeaux rouges » et « beaucoup de drapeaux étrangers » hier soir place de la Bastille. « Ca ne me rassure pas beaucoup », a commenté Mme Morano.