Le Fatah n’a jamais reconnu le droit à Israël d’exister et n’a aucune intention de le faire dans le futur, a déclaré mercredi un ancien responsable du parti. Il s’agit de la deuxième déclaration de ce genre à l’égard de l’État hébreu depuis le début de l’année.
Rafik Natsheh est membre du Comité central du Fatah et président du « tribunal » disciplinaire de la faction. Il est également un ancien ministre de l’Autorité palestinienne et a occupé pendant une courte période le poste de président du Conseil législatif palestinien.
Il y a quelques mois, Mouhammad Dahlan, un autre haut responsable du Fatah, avait affirmé que son parti ne reconnaîtrait jamais à l’Etat hébreu le droit d’exister. Les propos de Natsheh, prononcés lors d’une interview pour le journal Al-Quds Al-Arabi, précèdent de quelques jours l’Assemblée générale du Fatah – la première depuis 20 ans – qui doit se tenir à Bethléem le 4 août prochain.
L’Assemblée devrait réunir 1 500 délégués du parti. Au programme des discussions : des solutions pour réformer le Fatah et la tenue d’élections internes. Autre sujet qui sera abordé : le choix du Fatah d’abandonner officiellement la lutte armée et de reconnaitre le droit à Israël d’exister.