Bachar Al-Assad inaugure le sommet arabe de Doha, avec un discours offensif

En tant que président sortant du sommet arabe depuis le sommet de Damas, le président Assad a inauguré la réunion de Doha, avec un discours particulièrement offensif, avant de remettre le flambeau à l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani.

Dans son discours inaugural, Assad s’est montré très confiant. Il a salué la résistance (palestinienne) et les pays alliés (Iran), car seule la résistance peut permettre aux Arabes d’imposer leur point de vue et d’espérer la récupération de leurs droits légitimes. Assad a dénoncé Israël, responsable de l’échec de l’initiative de paix arabe. Usant de son double langage légendaire, Assad – qui négocie avec Tel-Aviv sous la table – a affirmé que l’élection de Netanyahou, très hostile à la paix, n’est que le reflet de la société israélienne qui rêve d’un État nationaliste juif. Assad a reconnu que les divergences entre les pays arabes sont inévitables, mais appelé à un minimum de concertations, afin de gérer au mieux ces divergences. Il a apporté un ferme soutien au Soudan, dénonçant les pays qui exploitent la CPI pour diviser le Soudan et l’affaiblir, sans les moindres preuves sur l’implication des Soudanais dans les crimes qui leur sont attribués. Au contraire, Assad a demandé que les responsables des crimes prouvés, commis en Palestine et en Irak, soient traduits et jugés par la CPI, avant que cette institution ne puisse s’en prendre au Soudan.

Assad n’a pas manqué de survoler la crise économique qui touche l’ensemble des pays. Il l’a attribuée aux mauvaises politiques des pays développés, en déplorant que les pays en voie de développement soient ainsi victimes de l’Occident.

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