Plus de cinquante rebelles talibans ont été tués au cours d’une opération aérienne et terrestre lancée aujourd’hui par les forces pakistanaises dans la région de Khyber, dans le nord-ouest du pays, ont déclaré à l’AFP des responsables de la sécurité.
Cette région traversée par la passe de Khyber, voie de transit pour l’approvisionnement des forces de l’Otan en Afghanistan, est en proie à des combats entre forces pakistanaises et insurgés islamistes qui ont à plusieurs reprises coupé cette route ces derniers mois.
Les forces paramilitaires, chargées de la surveillance de la frontière avec l’Afghanistan, « ont tué 52 rebelles, ciblé cinq de leurs caches, détruit un dépôt de munitions et huit véhicules à Chapri Feroze Khel », dans le district de Khyber, a déclaré sous couvert de l’anonymat un responsable de la sécurité impliqué dans l’opération.
Selon un autre officiel, le bilan « s’élève à au moins 52 morts et pourrait être plus lourd ». Ce bilan n’a pu être vérifié de source indépendante, ces opérations se déroulant dans une région éloignée et difficile d’accès proche de la frontière afghane. Mais une chose est sûre, cette attaque meurtrière ne fait pas couler autant d’encre, ce qui laisse à penser que les terroristes talibans sont moins bine que les terroristes du Hamas. Il existe donc bien une échelle de « valeurs » dans la terreur et ceux qui la pratique et l’entretienne.
Depuis l’été, les talibans pakistanais, alliés à des groupes de talibans afghans et à des combattants du réseau Al-Qaïda, ont multiplié les attaques visant les dépôts de l’Otan et les convois dans la passe de Khyber. Mais depuis plus de 21 ans, le Hamas a tué des milliers de personnes, tant palestiniennes qu’israéliennes. Pourtant, les médias sont plus enclins à défendre le Hamas qu’Al-Qaïda, alors que ces deux groupes terroristes sont similaires: la terreur fanatique et l’extrémisme religieux. De plus, les médias et l’opinion publique semble prendre position pour l’armée pakistanaise qui combat ces terroristes alors que lorsque c’est l’armée israélienne qui combat d’autres terroristes ayant exactement la même idéologie et représentant le même fanatisme islamiste, les médias et l’opinion publique condamnent l’État d’Israël.
Que se passe-t-il ? Existe-t-il un socle antijuif à ces condamnations, car certains préféreraient voir le juifs se laisser tuer par le Hamas and co. ? Ou existe-t-il plutôt un phénomène psychologique attribuant aux massacrés d’antan les erreurs commises par les massacreurs de l’époque à tout prix, afin de se déculpabiliser de manière plus forte ?