Selon le site libanais « Youkal.net », la prison de haute sécurité de Saydnaya, près de Damas, a connu de nouvelles manifestations et une mutinerie, ces derniers jours, nécessitant l’intervention des forces anti-émeutes syriennes, notamment les unités 215 et 295 des forces spéciales. Après avoir transféré des dizaines de prisonniers politiques de Saydnaya vers d’autres prisons, les forces spéciales ont réprimé, dans la nuit du 26 au 27 décembre, les mutins, faisant une quarantaine de victimes. La même source affirme que 22 cadavres ont été transférés à l’hôpital militaire Tichrine, et 19 autres à l’hôpital militaire de Tall. Des dizaines de blessés ont été admis à l’hôpital militaire de Hrasta. Parmi les prisonniers tués figurent de nombreux ressortissants arabes. Il ne fait pas de doute que le régime syrien profite de la situation à Gaza pour éliminer les témoins encombrants. Les ressortissants arabes détenus dans ses prisons menacent la Syrie s’ils devaient retrouver la liberté un jour. Car ils peuvent révéler le rôle joué par les services syriens dans leur recrutement pour combattre en Irak, au Liban, à Gaza ou en Cisjordanie, dans les rangs des groupes terroristes. D’où, leur élimination qui devient indispensable.
Rappelons qu’en juillet dernier, une mutinerie avait été réprimée dans le sang, faisant entre 25 et 100 morts selon les sources.